La remise des diplômes du B.I.A. promotion 2023-2024, baptisée du « Henri Guillaumet ».
Henri Guillaumet surnommé l’Ange de la cordillère
Il a été un pionner de l’Aéropostale au même titre que Mermoz,Saint Exupéry, après la 1ere guerre mondiale.
En juin 1930, lors sa 92eme mission, une tempête de neige le surprend en traversant la Cordelière des Andes, il est contraint d’atterrir sur une lagune avec son petit Potez 25, chargé de courrier. Les 2 premiers jours, il attend près de son avion les sauveteurs. Le 3eme jour, il décide de descendre dans la plaine où il va être recueilli épuisé après 4 jours de marche par une paysanne.
Les sommets de la Cordillère des Andes atteignent près de 7 000 m et les avions de cette époque n’arrivent pas à ces hauteurs. Chaque minute qui passe affaiblit l’espoir de retrouver ce pionnier de l’aviation en vie, comme le relatera « Saint-Ex » dans Terre des hommes, des années plus tard.
le courage de Guillaumet, avant tout, est un effet de sa droiture. » Sa véritable qualité n’est point là. Sa grandeur, c’est de se sentir responsable. Responsable de lui, du courrier et des camarades qui espèrent.
« Je pensais à ma femme. Ma police d’assurance lui épargnerait la misère. mais il fallait que mon corps soit retrouvé.
A la fonte des neiges en décembre 1930, une équipe se chargea de déterrer et de rapporter l’avion encastré dans le sol près de la laguna. Les sacs de courriers sont alors récupérés par l’Aéropostale qui prendra le soin de faire acheminer chacune de ces lettres rescapées en les tamponnant de la mention « Retard dû au service ».
Sur une des ailes de l’avion, on découvre également une inscription laissée par Guillaumet au moment de son départ. Celle-ci dit ” N’ayant pas été repéré, je pars vers l’est. Adieu à tous. Ma dernière pensée sera pour ma femme”. Un témoignage supplémentaire.